Depuis plusieurs semaines déjà, de nombreux départements français sont en situation de sécheresse, forçant ainsi les pouvoirs publics à adopter des mesures pour limiter l’utilisation de l’eau.
Des restrictions prises au plus grand dam des propriétaires de piscines qui doivent donc rester vigilants quant à leurs consommations d’eau !
© Wittybear - shutterstock.comLes bons gestes à adopter pour limiter les consommations d’eau
Sécheresse ou pas, il existe de nombreux réflexes à adopter pour limiter la consommation d’eau de sa piscine :
- Lors de l'élaboration du projet de construction, opter pour une piscine de petite taille : une piscine 8 x 4 m classique fait environ 48m³, tandis qu’une piscine de 6 x 3 m n’en fait que 27m³. Dans le cas d’une mini-piscine de 4 x 2,50m, ce chiffre descend même à 15m³ !
- Ne pas vidanger entièrement sa piscine : excepté dans le cas d’une rénovation ou d’un changement de liner, il n’est pas utile de vidanger sa piscine. Lorsque le traitement de l’eau est correctement réalisé, il suffit de changer chaque année ¼ du volume total de la piscine !
- Couvrir sa piscine : installer une bâche ou un volet de piscine permet de limiter l’évaporation, qui est responsable d’une large partie des déperditions d’eau. En outre, une couverture permet également de conserver la chaleur de l’eau, qui nécessite donc moins de chauffage.
- Bien réaliser le traitement de sa piscine : utiliser de bons produits, et en quantités raisonnées permet de conserver une eau de qualité, et donc de ne pas avoir à la vidanger. Faire appel à un professionnel pour diagnostiquer correctement son eau une fois par an permet également d’obtenir tous les conseils nécessaires à un bon traitement.
Sécheresse : restrictions d’eau et remplissage de la piscine
Chaque année, des arrêtés préfectoraux sont pris par les préfets pour lutter contre les pénuries d’eau. Arrosage du jardin, remplissage de la piscine, nettoyage de véhicules, … Autant de gestes qui peuvent être interdits pour préserver cette ressource essentielle à la vie.
Cependant, dans certains cas, il est nécessaire de procéder au remplissage de la piscine, par exemple lorsque la construction vient de se terminer. En effet, outre les risques de chutes, conserver une piscine vide peut lui causer des dommages structurels : une fois les parois débarrassées de la pression continue de l’eau, elles risques de se déformer voire de se fissurer.
Pour répondre à cette problématique, la FPP est aux côtés des professionnels, avec notamment une lettre adressée à l’ensemble des préfets pour les informer sur l’importance de la première mise en eau d’une piscine. Dans une grande majorité des arrêtés sécheresse, le premier remplissage d'une piscine après achèvement des travaux reste ainsi autorisé. Toutefois, il est essentiel de distinguer les différents niveaux d'alerte : si cette autorisation est d'actualité dans les situations d'alerte et d'alerte renforcée, lorsque le niveau "crise" est atteint, la possibilité d'une dérogation est souvent supprimée.
La FPP met à disposition de ses adhérents tous les documents et les formulaires nécessaires à la demande de cette dernière.
La Fédération rappelle également aux professionnels l'importance de l'anticipation : prévoir la venue d’une citerne d’eau lors de l’élaboration du devis, ou encore sensibiliser le client à ces problématiques, pour l’aider à s’organiser (c'est en effet lui qui doit adresser la demande de dérogation aux services de la Direction Départementale des Territoires) s'avère de plus en plus important.
